Le « Moi(s) sans tabac »
Notre attention est régulièrement sollicitée par des « journées et semaines internationales » dédiées à un thème particulier, des plus sérieux comme la « journée mondiale de la paix » aux plus légères comme la « journée mondiale de Tintin » ou encore celle du « rire ». Toutes sont d’intérêt, mais leur multiplication les rend parfois invisibles.
Le Moi(s) sans tabac se déroule quant à lui, comme chaque année, sur tout le mois de novembre. Il a pour objectif de nous faire réfléchir sur notre consommation de tabac et propose des stratégies de diminution ou d’arrêt.
Les chiffres bruts donnent le vertige !
12 millions de fumeurs quotidiens sont potentiellement concernés en France.
Chaque fumeur absorbe près de 4000 substances à chaque bouffée, avec une moyenne de 15 bouffées par cigarette.
Le tabac est responsable de près de 25 maladies graves et de 75 000 décès par an dans notre pays.
En plus des dégâts sur la santé, l’aspect financier n’est pas négligeable : le coût d’un paquet de cigarettes se situant entre 10 et 11 €, la consommation d’un paquet par jour entraine une dépense de 3000 à 4000.00 € par an, soit 30 à 40 000 € tous les 10 ans…
Tout ceci au service du puissant lobby du tabac qui a réalisé à nos dépens un chiffre d’affaires de 20 milliards d’euros environ en 2022 en France – et 596 milliards d’euros dans le monde.
Il n’est jamais trop tard pour arrêter ! Et les bienfaits de l’arrêt se font sentir très rapidement !
Stopper sa consommation de tabac n’est bien sûr pas si simple car cela nous interroge sur le pourquoi – tous les fumeurs sont des gens anxieux et stressés – et sur le comment.
Il n’y a pas de mauvaise méthode pour diminuer ou stopper sa consommation : l’objectif à terme étant cependant de stopper complètement et définitivement car il n’existe pas de consommation minimale qui ne soit dénuée de tout risque.
Pour arrêter sa consommation il faut être motivé : personne, ni aucun médicament ne pourra faire le travail à notre place si nous ne sommes pas motivés ou si nous attendons la méthode miracle !
Arrêter c’est bien, mais le plus important c’est de ne pas reprendre !
Ne tombons pas dans les travers classiques du « je gère… » ou « j’arrête quand je veux… ». La dépendance au tabac est une de plus forte et toute reprise de consommation ultérieure ne pourra jamais être gérée.
C’est pourquoi il est toujours utile de se faire accompagner par son médecin traitant, un tabacologue, une association, une application en ligne, etc… qui pourront nous alerter sur les innombrables pièges à éviter. Ils pourront également nous aider à changer de comportement par la mise en place des stratégies d’évitement et de remplacement du tabac par le sport ou toute autre activité.
En effet, il ne suffit pas de supprimer le tabac pour que tout soit réglé : il faut essayer d’en comprendre le pourquoi si l’on veut éviter un transfert de dépendance sur la nourriture, l’alcool ou tout autre dépendance avec ou sans produit.
Le terrain anxieux du fumeur ne se règle pas par l’arrêt du tabac, voire il peut être accentué puisque l’effet détente du produit n’existe plus.
Il existe de nombreuses techniques – des plus incisives aux plus douces – pour gérer l’anxiété et affronter au mieux le changement de comportement indispensable à l’arrêt du tabac.
Parmi ces techniques, le Reiki permet de libérer les blocages énergétiques et favorise le lâcher–prise. Il augmente la conscience de soi et contribue ainsi au maintien de la paix intérieure, préalable à toute démarche de changement de comportement.
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